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dinsdag 24 maart 2009

Aperçu de l’ancien français

Français archaïque et ancien français


Dependant de l’action des facteurs extra-linguistiques, chaque période se caractérise par un dynamisme plus ou moins accentué.

Pour l’ancien français la date d’apparition est considerée comme le débout du XIV-ème siècle et aaussi l’année 842,année de la rédaction des Serments de Strasbourg.

Beaucoup de chercheurs prennent pour point terminal de l’ancien français 1346, l’année où, après la bataille de Créecy, les Anglais s’étaient emparés de Calais.

L’ancien français connaît son âge d’or dans la seconde moitié du XII-ème siècle, moment d’une deuxième Renaissance, correspondant au renforement du pouvoir royal grâce aux plus illustres Capétiens : Philippe-Auguste et Louis IX.

Resulte deux étapes : Le très ancien français, le français primitif ou le français archaïque que sont les dénominations courantes de la période qui s’étend de 842 jusqu’au milieu du XII-ème siècle.La période suivante est connue sous le nom d’ancien français proprement dit.

La diversification dialectale est l’un des traits les plus saillantes de cette période.On distingue trois grandes zones :


-la région de la langue d’oc, qui comprend le bassin de la Garonne, le Limousin, l’Auvergne, le Languedoc, le Comtat venaissin et la Provence :

-la région franco-provençade, qui comprend le département du Rhône de la Loire de la Haute-Savoie, de l’Isère, de l’Ain, du Doubs, du Jura :

-la région de la langue d’oïl, qui comprend l’Artois, la Picardie, la Wallonie, La Lorraine, la Bourgogne, la Franche-Comté, la Champagne, L’Ille-de-France, l’Anjou, le Maine, la Touraine, la Bretagne, la Normandie, la Saintonge, l’Angourmois .

Les deus grandes aires dialectales, appelées langue d’oc et langue d’oïl d’après la manière de dire oui ( oc < st="on">Loire, l’étymon latin est généralement plus résistant.

Toutes les langues romanes viennent du latin, langue indo-européenne, issue de la famille des langues italiques, qui s'est imposée dans la partie occidentale de l'Empire Romain et au nord du Danube, en Dacie (la Roumanie actuelle), au dépens notamment du celtique (par exemple le gallois).

Dans la majeure partie de l'Empire d'Orient (Byzance), où domine la culture hellénistique, le grec a mieux résisté au latin.

Avec les invasions barbares, les différentes parties de l'Empire Romain furent peu à peu isolées l'une de l'autre et du centre. D'abord la Dacie fut abandonnee aux Goths (+271), ensuite les différentes provinces devinrent de plus en plus autarciques avant de tomber entre les mains de peuples germaniques: Goths, Vandales, Lombards, Burgondes et Francs.

Le parler populaire, le latin vulgaire ou bas latin, déjà distinct du latin littéraire ou latin classique, se différencia dans les provinces isolées. Seule l'Église, devenue institution d'État par l'interdiction du paganisme par Théodose en 391, put maintenir une certaine unité de la langue latine et une certaine culture classique.

Le proto-roman (nom donné par les philologues à la langue parlée du haut Moyen Âge) se scinda d'abord en sarde et en roman continental. Le sarde est la langue romane la plus conservatrice, c.-à-d. celle qui a le mieux conservé la forme linguistique du latin.

Les autres langues romanes se différencièrent à leur tour. Une distinction très importante est celle qui résulte entre les langues romanes occidentales, où l'-s final du latin se maintient, et les langues romanes orientales, par exemple l'italien, où l’-s final est perdu. Ainsi les déclinaisons nominales deviennent très différentes.

Voici d'abord un schéma montrant la déclinaison de l'adjectif latin purus, fr. pur, ensuite une carte montrant la diversité linguistique de la Romania, et enfin un stemma montrant la diversification des langues romanes .

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L'ancien francais